Normes de l'habitat et parcours de vie des parents à Bruxelles
18 décembre 2013
Points forts de l'analyse
- Les parents ont une mobilité de vie importante qui impacte fortement leur condition d’accès à un logement décent, surtout dans la période actuelle de crise du logement ;
- Les logements insalubres et surpeuplés restent nombreux à Bruxelles, même si l’on observe une certaine amélioration. Dans le même temps, les logements inoccupés sont nombreux tant dans l'offre privée que dans le parc social locatif.
- Les normes de l’habitat du secteur locatif sont nécessaires et fixent les limites à ne pas dépasser, mais elles excluent certaines familles qui ne trouvent pas à ce loger dans ces conditions.
Pistes d’actions défendues par la Ligue des familles
- Créer des logements publics. C'est une priorité. L’Alliance de l’Habitat (2013) et le Plan Logement (2004) sont des programmes politiques à renforcer, notamment en construisant plus de logements ciblés vers les familles précaires.
- Créer des outils pour la conciliation propriétaires-locataires.
- Améliorer l'offre de logements de transit par les Communes.
- Atteindre l'objectif de 15% de logements publics dans chaque Commune.
- Les moyens financiers dégagés doivent être assortis de critères de réussite et de planification :
- Encourager les SISP à proposer une convention-type d’occupation temporaire dans le logement social. Cette solution, même provisoire, répond aux besoins ponctuels de familles en situation de précarité.
- Soutenir les formes alternatives d’habitat, désormais partiellement reconnues (Code bruxellois du Logement), en tenant compte de leurs spécificités et de l’hétérogénéité du vécu de leurs habitants.
- Cela implique de subsidier les associations oeuvrant pour le droit au logement auprès de personnes en difficulté.
- Supprimer le statut de cohabitant afin de ne pas entraver les solidarités intra-familiales et la recomposition familiale.